La Belle Au Bois Dormant St Petersbourg Festival Ballet

Précédent3 456 7 Suivant Ballets Jazz Montréal "Dance Me, musique de Leonard Cohen" Manifestation culturelle, Danse - Bal - Cabaret, Spectacle Anglet 64600 Le 03/12/2022 Inspiré de l’œuvre riche du poète et musicien canadien Leonard Cohen, Dance Me, musique de Leonard Cohen, le chef-d’œuvre signé par les Ballets Jazz Montréal, est devenu en seulement Avecle Ballet du Festival de Saint-Pétersbourg, ils forment l'une des meilleures compagnies de ballet en termes d'esthétique et de technique, non seulement en Russie, mais dans le monde entier. L'ensemble de ballet "Saint Petersburg Festival Ballet" a été fondé en 2009. Ainsi, le rêve tant attendu est devenu réalité. SaintPetersbourg Festival Ballet & Festival Orchestra présentent Une féerie de beauté, d'élégance et de grâce LA BELLE AU BOIS DORMANT Le meilleur ballet de conte de fées de tous les temps Musique : P. I. Tchaïkovski Chorégraphie : V. Vsevolozhski et M. Petipa Scénographie et costumes : V. Okunev (Théâtre Mariinsky, Saint-Pétersbourg) Lesarchives par sujet : ballet infernal Casse-noisette par St Petersburg Ballets Russes. Danse - Bal - Cabaret, Fête, Musique Marseille 13000 Le 28/01/2023. Un grand ballet classique, interprété par des artistes russes, accompagné d'un orchestre live. Casse-noisette est un véritable chef d'oeuvre musical et chorégraphique ! Le soir de Noël, la petite Maria reçoit de LaBelle au bois dormant (en russe : Спящая красавица / Spiachtchaïa krassavitsa) est un ballet en un prologue, trois actes et cinq tableaux représenté pour la première fois le 15 janvier 1890 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, avec une chorégraphie de Marius Petipa et sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 66), inspiré du conte de Charles Perrault tdDlD. Publié le 17 mars 2022 à 20h30 Olga Smirnova et Artyom Ovcharenko interprètent le ballet Casse-Noisette en 2017 - © Iliya Pitalev / Sputnik via AFP Alors que le monde se mobilise pour l’Ukraine, le milieu du ballet russe se met au diapason, en affichant haut et fort leur désaccord avec le Kremlin. Une prise de position risquée, entre peur des représailles dans leur pays et angoisse d’un rideau de fer » culturel. Par Paola Dicelli C’est une décision symbolique. Dans un communiqué datant du 16 mars, Olga Smirnova, danseuse étoile vedette du Bolchoï, a annoncé quitter la célèbre institution russe pour rejoindre le Dutch National Ballet d’Amsterdam, après avoir dénoncé la guerre en Ukraine Je n’aurais jamais pensé que j’aurais honte de la Russie […] on ne peut pas rester indifférent à cette catastrophe globale » écrit-elle sur Telegram, comme le rapporte le Dutch National Ballet. Sa démission, retentissante, n’est qu’une de plus dans un milieu artistique en plein tumulte, depuis la déclaration de guerre initiée par Vladimir Poutine, le 24 février dernier. Si de nombreuses voix de la culture russe ont ainsi pris position en ratifiant une pétition signée par 80 000 artistes demandant l’arrêt des hostilités sur le territoire ukrainien, le milieu du ballet, très important en Russie, est particulièrement concerné par une vague de démission. Parmi eux, des étrangers, comme le danseur étoile Laurent Hilaire, directeur du théâtre Stanislavsky de Moscou, mais aussi des Russes, comme Vladimir Shklyarov, le Principal » danseur du Marinsky, Elena Kovalskaya, la directrice du Centre culturel Meyerhold de Moscou, ou le chorégraphe russo-américain Alexeï Ratmansky, qui a annulé sa collaboration avec le Bolchoï fin mars, avant de s’envoler vers New-York. Même le directeur de cette grande institution du ballet russe, Vladimir Urin, qui avait pourtant soutenu l’annexion de la Crimée en 2014, a lancé un appel contre les opérations spéciales en Ukraine ». Un soulèvement à l’encontre du Kremlin, qui transcende même les frontières. Un ballet russe pro-Ukraine Avant chaque représentation du ballet du Festival de Saint-Pétersbourg, actuellement en tournée dans toute la France, une minute de silence est observée par les artistes, avant que ne retentisse l’hymne ukrainien. Dans cette troupe, où moldaves, russes et ukrainiens travaillent de concert, un couple de danseurs fait office de Roméo et Juliette » des temps modernes. Lui, Aleksei Bogutsky, est ukrainien. Elle, Lisa Bogutskquya, est une prima ballerina russe. Ensemble, ils interprètent La Belle au Bois Dormant », le Lac des Cygnes » ou Gisèle », les plus grands ballets du répertoire russe, en essayant tant bien que mal de ne pas penser à l’actualité Les jours de congés sont durs, car on lit les nouvelles, on discute de ce qui se passe, alors que sur scène, on oublie tout. Danser est devenu un médicament » confie Lisa Bogutskquya, qui clame aimer l’Ukraine comme elle aime son mari ». Loin d’avoir divisé la compagnie, la guerre a au contraire soudé les danseurs, au-delà de leur nationalité Nous sommes tous des peuples-frères qui partagent une histoire, des fêtes et des traditions communes. Et, sur scène, nous parlons la même langue » reprend Aleskei Bogustsky. Lire aussi >> La rédaction de ELLE Ukraine raconte la guerre depuis KyivAu diapason de leurs collègues en Russie, leur opinion est sans équivoque à l’égard du Kremlin On ne soutient pas Poutine, on soutient Tchaïkovski », rappelle Irena Veres, la productrice du ballet de Saint-Pétersbourg. Une prise de parole qui tend à bien distinguer le patrimoine russe, très important, et les agissements du gouvernement Après la Seconde Guerre Mondiale, personne n’a associé Goethe aux nazis. Nous essaierons de prouver que toute la beauté de la Russie n’est pas liée à Poutine », poursuit la productrice. Vers un rideau de fer » culturel ? On sent poindre chez ces artistes la peur d’un rideau de fer » culturel, qui tendrait à exclure le patrimoine russophone de toutes les productions mondiales. Et pour cause il y a eu l’annulation de la tournée du Ballet du Théâtre Stanislavsky de Moscou, qui devait se produire l’année prochaine au Théâtre des Champs-Élysées, ou le report du Lac des Cygnes » par Pathé Live, grand diffuseur des spectacles du Bolchoï au cinéma, le 6 mars dernier. Irena Veres nous confie même qu’après la guerre, elle souhaite changer le nom du Saint-Pétersbourg Ballet » en International Festival ballet », par crainte d’être associée au Kremlin. De son côté, le directeur de l’Opéra National de Paris, Alexander Neef, a tenu, dans un communiqué datant du 2 mars, à affirmer que les artistes russes ont laissé une profonde empreinte sur le répertoire lyrique et chorégraphique de l’institution » et qu’elle continuera à faire vivre son patrimoine », tout en précisant que l’Opéra écarterait de leurs murs tous les artistes pro-Poutine. Les artistes qui ont manifesté leur soutien à l’Ukraine, sont quant à eux plus que jamais pris en étau entre la crainte d’être associé aux oppresseurs et celle de rentrer dans leur pays, par peur des représailles. Feront-ils comme Rudolf Noureev 60 ans plus tôt, qui a fui l’URSS de la Guerre Froide in extremis à l’aéroport du Bourget ? Sans doute. La prima ballerina Lisa Bogutskquya est, elle, catégorique à propos d’un éventuel retour en Russie On ne sait pas ce qu’il se passera demain, mais une chose est sûre je veux être aux côtés de mon mari, et de la paix. Peu importe où ». Le 29 fév. 2020 À partir de 39 € - Tarif enfant entre 3 et 14 ans à 27€ Places assises numérotées ST. PETERSBURG FESTIVAL BALLET & HUNGARY FESTIVAL ORCHESTRA LA BELLE AU BOIS DORMANT La Belle au bois dormant, l'une des œuvres les plus célèbres de la littérature de ballet et un merveilleux conte de fée pour enfants. Dansé par le meilleur ensemble de ballet de Russie, le St. Petersbur Festival Ballet», cette œuvre raconte la fabuleuse histoire d'après le conte de fées La belle au bois dormant » de Charles Perrault, créé en 1890 sous la forme d'un ballet sur la musique de Pyotr Ilitch Tchaïkovski et la chorégraphie de Marius Petipa. Une féérie impressionnante de beauté, d’élégance et de grâce combinée à des costumes époustouflants, une scénographie véritablement royale et la passion unique du Saint-Petersbourg Festival Ballet» captivent le public de manière étonnante dans le monde féerique de la fantaisie et des rêves. Une œuvre d'art accomplie accompagnée par l'orchestre live. L'ensemble du Saint-Petersbourg Festival Ballet danse sous la direction artistique Sergey Smirnov Le Saint-Petersbourg Festival Ballet» est un ensemble de grande classe qui séduit dans le monde entier par son élégance austère classique, sa touche de fraîcheur du XXIe siècle et une prestation de danse parfaite. La troupe est composée de 42 danseurs. Tous les danseurs sont diplômés des meilleures écoles de ballet russes telles que l'Académie Vaganova de Saint-Pétersbourg, l'Académie de chorégraphie de Moscou, l'école de ballet de Ufa et l'Académie de ballet de Perm. En outre, l’ensemble a travaillé avec les meilleurs théâtres de ballet de Russie et a remporté de nombreux prix et distinctions lors de festivals de ballet et de compétitions internationaux. Ainsi, ces 42 danseurs du Saint-Petersbourg Festival Ballet » constituent l’une des compagnies de ballet les plus belles et les plus importantes de Russie et l’une des plus prestigieuses au monde. HUNGARY FESTIVAL ORCHESTRA Sous la direction de Jaroslava ?imonova Directeur artistique et chef d'orchestre Vadim Nikitin Lien vidéo Hungary Festival Orchestra a été fondé en 2005 par la talentueuse musicienne Yaroslava ?imonova, qui dirige depuis l’orchestre. Le directeur artistique et chef d'orchestre est un célèbre chef d'orchestre de Saint-Pétersbourg, le maestro Vadim Nikitin. Le répertoire de l'orchestre comprend des œuvres de Ravel, Debussy, Rimski-Korsakov, Tchaïkovski, Massenet, Faure et Albégis, Gounod et bien d'autres, ainsi que des ballets de musique classique comme Le Lac des cygnes, Le Casse-Noisette, La Belle au bois dormant, Giselle, Don Quijote et beaucoup d'autres. L'orchestre a collaboré avec des compagnies de ballet renommées de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie. Hungary Festival Orchestra se produit avec beaucoup de succès en France, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg et dans d'autres pays européens. Malgré des représentations assez peu nombreuses, il est devenu l'un des meilleurs orchestres de ballet en Europe. Les musiciens qui coopèrent avec le HFO jouent également dans les meilleurs orchestres de Russie et de Hongrie. Dans un proche avenir, ils joueront les saisons de ballet russes pour le célèbre ensemble Saint-Petersbourg Festival Ballet en Espagne, en France, au Luxembourg, en Allemagne et en Autriche. Double musical de Pouchkine, le compositeur symphonique était à l'image de l'ancienne capitale russe excessif, romantique, lyrique. Balade musicale le long de la l'appelle la Venise du Nord» à cause de l'écheveau de ses 75 canaux, de ses 42 îles, de ses 140 ponts, de ses palais plus italiens que leurs modèles, de cette atmosphère propre à générer des poèmes aussi beaux que désespérés comme ceux de Lermontov, mort à 26 ans, ou celui qu'Essénine écrivit avec son sang avant de se tuer, à 30 ans Saint-Pétersbourg est une ville d'excès, de poésie, de lyrisme. Une ville musicale, aussi. Car bien sûr, si le poète russe majeur, tellement identifié à Saint-Pétersbourg, est Pouchkine, le compositeur essentiel de Saint-Pétersbourg, sorte de double musical de Pouchkine, est Tchaïkovski. Vers 1860, le jeune Tchaïkovski montrait une cravate rayée et un beau regard un peu triste. Crédits photo akg-images/akg-imagesLe voyageur qui arrive par bateau depuis le golfe de Finlande rencontre d'abord le cavalier de bronze cabré sur son bloc de pierre au bord de la Neva, cette statue de Pierre le Grand est l'hommage au fondateur de la ville. Mais ce sont les femmes, les impératrices, qui feront de Saint-Pétersbourg la ville fastueuse qu'elle est encore aujourd'hui Élisabeth, la fille de Pierre le Grand, puis la Grande Catherine qui s'assure le concours essentiel de l'architecte italien Bartolomeo Rastrelli. Pourtant, c'est la Neva et ses eaux sombres qui charrient la nostalgie de l'âme russe. Car c'est dans les eaux de la Neva que reposent ceux qui ont construit la ville au prix de leur vie. C'est après avoir plongé dans les eaux glacées de la Neva pour secourir des naufragés que Pierre le Grand fut pris d'une fièvre qui l'emporta. C'est toujours dans la Neva que Lisa, l'héroïne de La Dame de pique de Tchaïkovski, se jeta par désespoir. Et c'est encore l'eau de cette même Neva que boira Tchaïkovski lui-même pour un suicide» énigmatique jamais explicité, au 13 de la rue Malaïa s'est-il passé exactement ce 6 novembre 1893? Pourquoi l'histoire de la mort de Tchaïkovski ressemble-t-elle à un roman policier, une ténébreuse affaire» au coeur de l'histoire de la musique russe? Deux camps s'affrontent aujourd'hui. Celui qui se rallie à la version officielle d'une contamination accidentelle par le choléra Tchaïkovski aurait bu par inadvertance un verre d'eau non bouillie alors que sévissait une épidémie à Saint-Pétersbourg. Il serait mort ainsi comme sa mère, frappé par le Destin, ce fatum qui irrigue et obsède toute son oeuvre et singulièrement son ultime Symphonie Pathétique». L'autre camp, qui s'appuie sur des documents mis au jour à la fin des années 1970, suspecte un suicide» lié à un scandale homosexuel Tchaïkovski aurait séduit un jeune garçon proche de la famille impériale et aurait été contraint au suicide par un jury d'honneur - le poignant dernier mouvement de sa Symphonie n° 6 Pathétique» serait donc explicitement un adieu à la vie, un requiem pour lui-même. Le problème est qu'aucun élément matériel convaincant ne vient asseoir l'une ou l'autre thèse. Nombre de questions se posent pourquoi, par exemple, ainsi que le rapporte Rimski-Korsakov, le corps est-il resté exposé à tous alors que le choléra exigeait une mise en quarantaine stricte pour éviter la contagion? Mais pourquoi, d'autre part, le scandale aurait-il soudain éclaté alors que beaucoup connaissaient, et semble-t-il le tsar lui-même, l'homosexualité de Tchaïkovski? Qu'importe en fait ce secret ultime la mort de Tchaïkovski, au-delà de l'anecdote, réside, magnifiée, dans le finale fascinant de sa dernière symphonie, cet immense et frémissant Adagio lamentoso qui s'étire tel un linceul que le compositeur tire lentement sur lui-même, comme une déclamation presque murmurée, théâtre Mariinski. Crédits photo ERIC MARTIN/Le Figaro MagazineLe lien entre Piotr Tchaïkovski et Saint-Pétersbourg fut toujours fort à peine adolescent, il arrive de Moscou et se présente au concours de l'Ecole de droit. Brillamment reçu, il s'installe chez un ami de la famille, qui accepte le rôle de tuteur. Les adieux à sa mère qui l'a accompagné pour son installation sont déchirants, le jeune garçon en larmes s'accrochant à la diligence. Mais une tragédie bien pire va marquer ce premier séjour à Saint-Pétersbourg. Une épidémie de scarlatine s'étant déclarée dans la classe de Piotr, le tuteur, apitoyé, décide de prendre l'enfant chez lui au lieu de le laisser en quarantaine à l'école. Et c'est son propre fils, un garçon de 5 ans, qui contracte la scarlatine et en meurt! Pour Piotr, le coup n'est pas moins rude que pour l'infortuné père il s'accuse d'avoir causé la mort de son jeune compagnon, déclare vouloir disparaître lui aussi... Le père malheureux reporte alors son affection sur celui qui se désigne comme le criminel». Mieux il sera à l'origine de la première grande émotion artistique de Piotr en l'emmenant, passé la période de deuil, à l'Opéra, au théâtre Mariinski, pour lui changer les idées. On y joue Don Giovanni de Mozart. Pour l'adolescent, c'est une révélation La musique de Don Giovanni est la première qui m'ait bouleversé. Elle a fait naître en moi une extase dont on sait les conséquences. Elle m'a ouvert les sphères de la beauté pure. Quand la fureur et la fierté éclatent dans le moindre accord et dans le moindre mouvement de l'orchestre, je frémis d'horreur, j'ai envie de crier, de pleurer, de hurler, écrasé par la force de l'impression.»Des cocottes, des chagrins, des voyagesIl achève pourtant ses études de droit à Saint-Pétersbourg, entre au ministère de la Justice où il avoue passer des heures à faire des cocottes en papier!, puis lâche tout pour se consacrer uniquement à la musique. Mais ses angoisses ne disparaissent pas pour autant et toute sa vie va être ponctuée de dépressions, de voyages pour se changer les idées, de crises de désespoir et autres manifestations de cette névrose qui ne le laissera jamais vraiment en paix. Pourtant, c'est à Saint-Pétersbourg qu'il revient régulièrement pour créer quelques-unes de ses plus belles oeuvres, ses Symphonies n° 5 et n° 6, son sextuor Souvenir de Florence, ses ballets Casse-Noisette et La Belle au bois dormant où il introduit dans la musique russe un nouvel instrument, le célesta la Danse de la fée Dragée témoigne de la réussite de cette expérimentation orchestrale, ses opéras majeurs - Opritchnik, La Pucelle d'Orléans, Yolanta - et surtout ses deux chefs-d'oeuvre, tous deux tirés de Pouchkine, Eugène Onéguine et La Dame de pique dont l'action se déroule à Saint-Pétersbourg, du vaste jardin d'Eté, au bord de la Neva, jusqu'au petit canal qui jouxte le palais d'Hiver et se jette dans la Neva.Le Château Michele, annexe du Musée russe. Crédits photo ERIC MARTIN/Le Figaro MagazineC'est aussi dans la capitale russe qu'il se réfugie pour échapper à la catastrophe de son mariage» alors qu'il était parti vivre à Moscou. Car il y a fait la connaissance d'Antonina Milioukova, une jeune femme de 28 ans, blonde, avec des yeux bleus et un sourire sensuel, trop sensuel, des manières sottement prétentieuses et une intelligence nettement au-dessus de la moyenne, atteinte de surcroît de mégalomanie et de nymphomanie elle finira ses jours dans une maison de fous. Elle lui écrit une longue lettre, calquée sur celle de Tatiana dans Eugène Onéguine, à laquelle il se croit obligé de répondre il ignore alors qu'elle en a déjà adressé des dizaines analogues à des banquiers, des généraux, des artistes en vogue et même des membres de la famille impériale!. Il la laisse peu à peu s'imposer et finalement, pour mettre un terme aux rumeurs et s'assurer une position sociale ou du moins une image sociale, accepte de l'épouser. Le mariage est célébré le 30 juillet 1877. Célébré... mais non consommé! Il écrit à son frère, trois jours après ce mariage Tout cela serait intenable, impardonnable si je ne l'avais pas avertie dès le début qu'elle ne pouvait compter de ma part que sur une affection fraternelle. Physiquement, elle ne m'inspire que de la répugnance.» Très vite, Tchaïkovski prétexte des malaises et part faire une cure» - prétendument dans le Caucase, en fait chez sa soeur et confidente. Il peut s'épancher auprès d'elle... et travailler à sa Symphonie n° 4. Puis il regagne Moscou Mais à la vue de son épouse à la descente du train, de ses lèvres gourmandes, de sa chair étalée, il est pris de terreur. Désormais, il vit dans l'angoisse que sa femme, lasse d'attendre, réclame que leur union devienne autre que fraternelle. Bientôt, cela devient une obsession et, dès la tombée du jour, il fuit hors du logis, comme un fou, errant dans les rues désertes, en proie à de véritables crises d'hystérie durant lesquelles il crie sans pouvoir s'arrêter, perd le souffle, suffoque. Et un soir de septembre, n'y tenant plus, il gagne une berge isolée de la Moskova et entre dans l'eau jusqu'à la taille. Mais il ne va pas plus loin il espère, par une sorte de suicide indirect, mourir d'une pneumonie. Il survit et quelques jours plus tard, il demande à son frère d'expédier d'urgence de Saint-Pétersbourg une dépêche signée d'Eduard Nápravník, le chef d'orchestre du théâtre Mariinski, l'Opéra de Saint-Pétersbourg, le réclamant immédiatement». Le lendemain, il prend le train, à moitié fou. Son frère dira qu'il ne le reconnut pas tout d'abord sur le quai tant il avait changé en un mois! Hagard, les mâchoires serrées, le regard fixe, il se laisse conduire à l'hôtel où, terrassé par une crise nerveuse, il perd connaissance et reste deux jours dans le coma. Et c'est son frère qui devra ensuite expliquer à la femme de Piotr la nécessité de leur séparation, lui-même n'étant plus en état physique de la revoir...Le Café Pouchkine, alias Café Pouchkine, propose aux visiteurs de boire un chocola en profitant de la vue unique. Crédits photo ERIC MARTIN/Le Figaro MagazineL'esprit du musicien vogue sur les canauxEn marchant dans les rues de Saint-Pétersbourg, au bord de ses canaux, on retrouve à la fois les lieux qu'il a arpentés et l'esprit qui a habité Tchaïkovski. Au théâtre Mariinski, bien sûr ainsi nommé en hommage à Marie, l'épouse d'Alexandre II, le tsar assassiné en 1881, dans ce vaste théâtre où on est surpris de découvrir des sièges et un rideau de velours bleu au contraire du rouge des théâtres du monde entier il faut absolument y voir un opéra de Tchaïkovski, La Dame de pique si possible, ce magnifique hommage à Saint-Pétersbourg, ou un ballet, Le Lac des cygnes ou La Belle au bois dormant. Car le Ballet du Mariinski demeure un des meilleurs du monde, depuis l'époque où Saint-Pétersbourg s'appelait Leningrad et où le théâtre avait pris le nom de Kirov, un dirigeant communiste assassiné par Staline. Mais il faut aussi aller à la Philharmonie Chostakovitch, qui s'appelait autrefois l'hôtel de la Noblesse c'est là que Tchaïkovski a dirigé sa Symphonie n° 6 Pathétique», deux semaines avant de mourir avec, dans le public, le jeune Stravinski!. Et on ne peut manquer, sur la perspective Nevski, le Café Littéraire tous les compositeurs et les poètes de Saint-Pétersbourg y ont dîné, dont Tchaïkovski bien sûr. Pouchkine s'y trouvait juste avant de se rendre à son duel contre le baron d'Anthès qui courtisait sa chère Natalia, dont on disait qu'elle était la plus belle femme de Saint-Pétersbourg. Ce duel qui lui fut fatal ressemble tellement à celui de son Eugène Onéguine qu'on s'interroge prémonition ou destin inscrit? Mais comme tout se termine en musique à Saint-Pétersbourg, Tchaïkovski en fera son plus bel opéra. Et avant de partir, il faut encore revenir vers la Neva, se remémorer la barcarolle des Saisons toute la tendresse blessée, toute la mélancolie de Tchaïkovski s'y concentrent en quelques notes de piano, comme un poème toujours inachevé...Un hôtel le Grand Hôtel Europe, face à la Philharmonie, est prestigieux, même s'il a perdu un peu de son âme. Demandez une chambre avec terrasse en été, c'est magique! Mikhaïlovskaja ulitsa, 1-7.Un café le Café Littéraire aussi appelé Café Pouchkine car c'est de là que, le 27 janvier 1837, Pouchkine est parti pour son duel fatal bien sûr c'est très trop touristique, mais savoir qu'ils sont tous venus là... Nevski Prospekt, 18. Trouda ulitsa, 4, l'époustouflant Osobnyak Polovtseva Morskaya ulitsa, 52 ou, à deux pas du Mariinski, le superbe Nid de la Noblesse Dekabristov ulitsa, 21.Une pâtisserie la pâtisserie des frères Elisseev, construite en 1902 dans le plus pur style Art nouveau et qui vient de rouvrir Nevski Prospekt.Deux livresPoésies, de Pouchkine Poésie/Gallimard ; Le Roman de Saint-Pétersbourg, de Vladimir Fédorovski Le Livre de Poche.Un disqueEugène Onéguine, de Tchaïkovski, avec Neil Shicoff, Mirella Freni, Thomas Allen, Anne Sofie von Otter ; dir. James Levine DG.LIRE AUSSI» Vienne un Strauss peut en cacher un autre» Venise, sur un air de Vivaldi» Buenos Aires, sur un air de Carlos Gardel» Budapest son coeur bat toujours pour Liszt Sortir Montpellier Spectacles Théâtre Gratuit Théâtre Comédie Grand Spectacle One Man Show Festivals Enfants Opéra/Ballet DATE Vendredi 31 janvier 2020 HORAIRE 2030 TARIF De 12 à 36 euros ATTENTION événement terminé ! Evénement proposé via notre partenariat avec Carrefour SpectaclesCréée en 1890 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, La Belle au bois dormant est l’oeuvre conjuguée de deux des plus grands artistes de la fin du XIXe siècle, le chorégraphe Marius Petipa et le compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski. Ce ballet puise son livret dans le célèbre conte de Perrault et des frères Grimm. Le chorégraphe Marius Petipa y fait alterner des variations brillantes et de grands ensembles sur une musique qu’il a littéralement dictée » au compositeur. Jamais le génie de Marius Petipa n’a été mis autant en valeur que dans ce véritable feu d’artifice chorégraphique où chaque numéro de danse est ciselé avec une précision extrême. La Belle au bois dormant s’impose comme son chef-d’oeuvre. PMR 0468777466 Quand ? Horaires LA BELLE AU BOIS DORMANT - BALLET CLASSIQUE DE ST-PETERSBOURG Vendredi 31 janvier 2020 Horaires 2030 Autres Théâtre le même jour Du 22 janvier au 29 février 2020 Presque marié Théâtre Ca y est ! C’est le grand jour ! Nicolas et Marie vont enfin se dire Oui » pour la vie ! Tout est prêt ! La... Le Kawa théâtre - Montpellier 34000 Du 15 janvier au 3 juin 2020 Wookies Théâtre Le WOOK’IMPRO c’est la troupe des Wookies au service de vos sujets. Folie, surprises, défis et émotions seront... Le théâtre Le Point Comédie - Montpellier 34000

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