🐬 Dans Les Marais Salants Le Sel Récolté Est Stocké
Dansles mines de sel, la technique d'exploitation dite « des chambres et des piliers abandonnés » consiste à creuser dans la couche de sel, selon un plan préétabli, de grandes cavités, les chambres, et à laisser en place des piliers de sel, dont la dimension est calculée afin d'éviter les effondrements du toit. Le minerai de sel est abattu, concassé et stocké. Il est ensuite
Récapitulatifdes sources d’extraction du sel Le sel marin . Un marais salant est un groupe de bassins permettant d’extraire le sel de l’eau de mer, l’eau circule d’un compartiment à l’autre grâce à une faible pente. On laisse l’eau
iL6g. SommaireMissionsQualités et compétencesUn diplôme est-il obligatoire ? FormationSalaireDébouchésTrouver un emploi Le métier de saunier vous captive ? Vous aimez la nature et travailler au grand air vous plairait ? Exercer un travail physique ne vous fait pas peur ? Découvrez les compétences, les missions, le salaire et les débouchés de cette profession. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à-face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique Le saunier aussi appelé saliculteur, salinier ou encore producteur de sel est un professionnel agricole qui est chargé de récolter le sel depuis les marais salants. Le saunier est responsable de la gestion de la production saline du début à la fin. C’est lui qui assure la mise en eau des salines, ces installations permettant l’extraction du sel. Il vérifie les niveaux d’eau pour s’assurer de la bonne mise en place de ces installations. Il réalise aussi régulièrement des prélèvements d’eau depuis les marais salants pour mesurer la salinité. C’est également lui qui est chargé de l’entretien des équipements, de la maintenance des sites. Il est garant du respect des normes d’hygiène, environnementales et de sécurité durant l’ensemble de ses missions. Enfin, il effectue lui-même la récolte lorsqu’il le peut et stocke le sel dans les zones appropriées. Le saunier peut travailler seul comme indépendant ou gérer une équipe lorsqu’il travaille dans une exploitation. Son activité dépend toutefois des saisons et des conditions météorologiques. Ses missions sont principalement Mise en place des salines La mission commence par l’installation des salines tout en veillant au niveau des eaux en fonctions des conditions climatiques. Après le contrôle des niveaux des eaux, le saunier ajuste ce niveau si nécessaire avant d’immerger les salines. Contrôle et entretien Une fois les salines installées dans l’eau, le saunier réalise des contrôles de salinité en effectuant des prélèvements de l’eau. Parallèlement à cela, il assure la maintenance des installations. Si des dégâts sont constatés, il les répare. Il assure aussi tous les travaux d’entretien nécessaires sur le site canaux de distribution, zones de stockage. Récolte et stockage du sel Enfin, il récolte le sel et la fleur de sel qu’il dispose ensuite sur les aires de stockage. Évidemment, le saunier assure la récolte, l’entretien et le stockage en suivant les indications données par les normes environnementales, d’hygiène et de sécurité. Qualités et compétences Le saunier est un professionnel qui possède des compétences techniques. La profession exige également des qualités et compétences humaines et physiques. En voici quelques-unes Bonne condition physique Le travail du saunier est éprouvant. Il travaille en extérieur, dans des conditions parfois difficiles et presque toujours debout. Le saunier a une bonne résistance physique pour travailler dans ces conditions Il peut être amené à travailler le week-end, le soir, les jours fériés, ou pendant les vacances. Il doit être en mesure de s’adapter et d’adapter son planning selon les besoins de l’ de la nature Comme le saunier passe une grande partie de son temps au grand air, il est essentiel qu’il aime la nature pour supporter les conditions de froid ou de pluie, dans lesquelles il est susceptible de travailler. Connaissance des règles d’hygiène Enfin, au-delà de ses compétences agricoles, il doit maîtriser les normes d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement. Il se tient informé des actualités autour de ces réglementations. Un diplôme est-il obligatoire ? Il n’existe pas de formation obligatoire pour devenir saunier. Néanmoins, il est recommandé d’avoir suivi une formation professionnelle dans le secteur agricole et de la saliculture. Par ailleurs, l’activité du saunier nécessite l’utilisation d’engins agricoles. Un Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité CACES est requis pour pouvoir les conduire, seuls des centres agréés peuvent délivrer ce certificat. Formation Vous êtes une école ? Référencez vos formations Si vous souhaitez devenir saunier, nous vous recommandons quelques formations reconnues pour y arriver. Niveau CAP / BEP BEPA – Brevet d’études Professionnelles Agricoles Travaux Agricoles et Conduite d’engins Ce diplôme BEPA est l’équivalent du BEP, mais dans le domaine agricole. Il est d’ailleurs délivré par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Comme le BEP il est accessible après la classe de troisième et se prépare en trois ans dans un lycée agricole ou dans un centre de formations spécialisé. Le titulaire du BEPA a ainsi la possibilité de poursuivre ses études avec un Bac professionnel agricole ou d’entrer directement dans la vie active. Ce BEPA Travaux agricoles et conduite d’engins permet à son titulaire de pouvoir exercer dans le monde agricole, tout type d’activité exploitation agricole, mise en œuvre d’un chantier, conduite d’engins, entretien et maintenance. Cela peut permettre à son titulaire de débuter comme saunier, mais il est préférable de poursuivre sa formation en se spécialisant dans la saliculture. Niveau BAC BPREA – Option Saliculture Destiné aux personnes ayant suivi une première formation agricole ou ayant déjà quelques années d’expérience professionnelle, ce Brevet professionnel Responsable d’entreprise Agricole avec option Saliculture est la formation recommandée pour devenir saunier. Ce diplôme se prépare en 11 mois, avec 34 semaines d’enseignements et 9 semaines de stage. Des temps de formation pratique ayant lieu, ce BPREA s’effectue sur des sites salins. Les enseignements donnés forment les étudiants à toutes les activités liées à la saliculture, de la production, à la récolte en passant par l’entretien des installations. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à-face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique Salaire Fiche de salaire Un saunier peut gagner environ 2 100 € bruts par mois, bien que ce salaire soit conditionné au rendement obtenu. Débouchés Un saunier peut travailler en indépendant ou dans une équipe dans une exploitation agricole. Il est possible que le saunier débutant évolue comme chef d’équipe et après plusieurs années d’expérience, il peut même devenir chef de l’exploitation salicole. Trouver un emploi Trouver un emploi Pour trouver un emploi de saunier, vous avez plusieurs possibilités. La première étant de travailler à son compte et de débuter comme toute autre profession agricole, seul. Il est également possible de démarcher différentes exploitations salicoles et de déposer votre candidature. Enfin, il est aussi possible de débuter comme saisonnier en répondant aux offres d’emplois saisonniers.
Le métier de paludier, également appelé saunier, consiste à récolter le sel dans les marais salants et à les entretenir au fil des saisons. Utilisant encore aujourd’hui des procédés traditionnels, le paludier est l’hériter d’un savoir-faire unique et ancestral. Particulièrement présents dans la région de Guérande, les paludiers sont des passionnés qui aiment la nature, l’authenticité et ont pour objectif de produire un sel de travailleurs agricoles, qui maîtrisent des techniques de production traditionnelles et s’occupent des marais salants tout au long de l’année sont tout simplement fascinants à regarder évoluer au milieu des tas de sel. Pour vous permettre de découvrir ou redécouvrir cette profession typique des zones salines, nous vous présentons le métier de paludier avec ses missions, ses caractéristiques ainsi que ses traditions liées à la longue et passionnante histoire du sel. Le métier de paludierLe paludier – Décor en métalQuelle est la différence entre le paludier et le saunier ?Paludier, un métier ancien aux traditions préservéesLe sel et son histoire Le métier de paludierDepuis des générations, les paludiers récoltent le sel dans les marais salants et les entretiennent toute l’année pour obtenir la meilleure production possible. Dans le cadre de son activité, le paludier a donc plusieurs missions en fonction des saisons. La période la plus importante pour le saunier est l’été où il récolte le sel dans l’oeillet. Dans les salines de Guérande par exemple, un paludier produit en moyenne entre 60 et 90 tonnes de gros sel et environ 2 à 3 tonnes de fleur de sel chaque la quantité de sel récolté reste aléatoire en fonction des conditions météorologiques même si la qualité du travail du paludier tout au long de l’année sera déterminante pour avoir du sel en abondance. Après la récolte, le paludier, qui travaille au rythme des saisons, doit entretenir les marais salants pour préparer l’été suivant. Il va entre autres les protéger des grandes marées ou du gel par exemple en automne et en hiver avant de vider les oeillets au retrouve des paludiers dans deux grandes régions de France spécifiques à ce métier. Sur le littoral atlantique, les principaux marais salants où l’on peut voir ces travailleurs du sel en action se situent à Guérande, sur l’île de Ré, sur l’île d’Oléron ou encore sur l’île de Noirmoutier. Au sud de la France, on récolte également le sel dans les salins du littoral méditerranéen comme à Aigues-Mortes par exemple. Lors d’un voyage dans une de ces régions, vous pouvez effectuer une réservation auprès d’un établissement produisant du sel pour visiter les marais salants et vous rendre compte du travail authentique des paludiers. Quelle est la différence entre le paludier et le saunier ?Si le paludier ou le saunier désigne globalement la même profession et que les deux mots s’emploient souvent l’un à la place de l’autre, il existe pourtant quelques différences entre les deux termes. La principale différence entre le paludier et le saunier est géographique. En effet, le paludier désigne un travailleur qui exerce son métier dans les marais salants du nord de la Loire alors que le saunier récolte de son côté le sel au sud de la parlera ainsi plutôt de paludier à Guérande et de saunier sur l’Île d’Oléron par exemple. L’autre différence majeure entre les deux se trouve dans la technique de récolte du sel. En effet, le saunier récolte le sel en chauffant l’eau alors que le paludier le récolte naturellement grâce au un métier ancien aux traditions préservéesDe génération en génération, les paludiers font partie du paysage de certaines régions de France comme Guérande. Si la profession évolue légèrement au fil du temps, la technique de production reste pourtant une des plus authentiques qui existe encore aujourd’hui. Ce métier est ainsi un des derniers dans le milieu agricole à utiliser de nos jours des techniques traditionnelles de paludiers récoltent en effet le sel sans procédé mécanique et n’utilisent aucun produit chimique. Le travail de récolte du sel est entièrement réalisé à la main dans l’œillet avec les outils spécifiques du paludier. Le sel est ainsi amené au bord des œillets en petit tas pour le laisser s’égoutter avant de pouvoir être acheminé dans un lieu de stockage où il pourra être conservé dans de bonnes conditions. Les paludiers sont ainsi les héritiers d’un long savoir-faire ancestral qui permet d’obtenir un sel de qualité tout en protégeant les vous aussi vous êtes fasciné par le travail authentique du paludier et par les petits tas blancs spécifiques des marais salants, Generative-lab a créé pour vous une décoration murale typique. Passionné par notre belle région, nous avons en effet imaginé ce modèle en métal en regardant les paysages des marais salants de Guérande et les paludiers travailler chaque jour au soleil ou par tous les temps pour récolter l’or blanc dans la plus pure tradition. Le sel et son histoireAutrefois produit de luxe avant de devenir la denrée de consommation courante que nous connaissons aujourd’hui, le sel possède une longue histoire et son utilisation a toujours été essentielle. Dès la préhistoire, on parle de sauniers qui produisaient des pains de sel pour conserver la viande et le poisson en utilisant une technique d’évaporation de l’eau de mer avec du les salines ont longtemps appartenu aux classes dirigeantes comme la noblesse ou le clergé. Le sel était alors une denrée de luxe et le salaire des paludiers peu élevé en comparaison de la valeur de leur travail. Avec un impôt élevé sur le sel, les sauniers, appelés anciennement saulniers, étaient souvent confrontés à la concurrence de contrebandiers nommés couramment faux-saulniers ».À Guérande, les paludiers se transmettaient leur droit oral à exploiter les marais salants de génération en génération. Rarement propriétaires, ils étaient rémunérés avec un pourcentage sur la quantité de sel qu’ils récoltaient. Ils avaient par contre la chance d’avoir deux importants privilèges accordés entre le XVIIe et le XIXe siècle. Tout d’abord, le franc-salé définissait la région des marais salants autour de Guérande comme une zone franche. Ainsi, ils pouvaient faire leurs transactions sur le sel dans cette zone sans avoir de taxe. Ensuite, la troque permettait aux paludiers de sortir de cette zone cent kilogrammes de sel sans payer de taxe. Ils devaient par contre revenir à Guérande avec l’équivalent du poids du sel échangé en cette profession ancestrale continue d’exister et le sel est toujours récolté dans la plus pure tradition grâce à des paludiers passionnés qui se transmettent le savoir-faire. Le métier de paludier attire même de plus de plus de nouveaux travailleurs à la recherche de missions authentiques et qui sont séduits à leur tour par cette activité en plein air. Et vous, connaissiez-vous le métier de paludier et avez-vous déjà visité des marais salants ?
Marais salants de la baie de San Francisco. Les marais salants ou salins correspondent à des installations d'origine anthropique dont le but est de favoriser l'extraction et la collecte de sel marin à partir de l'entrée d'une ressource, l'eau de mer[1]. Il s'agit le plus souvent d'un dispositif de barrages, de vannes, de canaux et de différents bassins de rétention menant finalement à des bassins de faible profondeurs appelés carreaux, dans lesquels est récolté le sel, obtenu par l'évaporation de l'eau de mer, sous l'action combinée du soleil et du vent. Ils constituent une exploitation de type agricole, dont l'activité se nomme saliculture, ou sous sa forme ancienne, la saunerie. Les personnes qui récoltent le sel des marais salants sont appelées des saliculteurs, sauniers ou paludiers[2], voire marin-salants. Sous l'Ancien Régime, les paludiers étaient ceux qui récoltaient le sel, le terme de sauniers désignant ceux qui le transportent pour le vendre. Principes Hormis quelques exceptions dans des lacs salés, les salines sont littorales et fonctionnent avec de l'eau de mer. Celle-ci est conduite par gravité lors des marées moyennes et fortes coefficient supérieur à 80 à travers un grand réseau de canaux d'amenée les étiers jusqu'à des réservoirs ou bassins intermédiaires, appelés vasières et adernes. De là, elle est ensuite conduite dans les bassins de récolte, les cristallisoirs ou œillets. En saison chaude, tout au long de ce parcours, la salinité augmente régulièrement avant même l'entrée de l'eau dans les cristallisoirs. Dans les vasières, profondes de plusieurs dizaines de centimètres, les matières en suspension se déposent par décantation, formant une couche de plusieurs centimètres par an, nettoyée durant l'hiver. En plus d'être un bassin de décantation, la vasière peut parfois servir de réserve d’eau pendant l’entretien et la récolte période de février à octobre. On y retrouve parfois des rats ou des souris. Le cobier, moins profond quelques centimètres, assure une décantation secondaire et permet d'entamer le processus d'évaporation proprement dit. L'eau de mer contient en moyenne 35 g de sel par litre. Les fares sont des pièces d’eau rectangulaires qui permettent une augmentation importante du degré de salinité de l’eau. Enfin, les adernes ont deux fonctions poursuivre l’évaporation tout en stockant l’eau nécessaire au remplissage des œillets elles permettent de réapprovisionner, en eau fortement chargée en sel, les œillets après une journée d’évaporation. À partir de là, des canaux plus fins, les sauniers, alimentent en eau fortement chargée en sel des aires de cristallisation ou cristallisoirs, fréquemment appelés œillets ou aire saunante. Dans ces petits bassins rectangulaires généralement, la faible couche d'eau inférieure au centimètre, de l'ordre de 5 mm en général est favorable à son réchauffement et donc à son évaporation jusqu'à précipitation du sel. Les bords de l’œillet sont généralement plus creux en pente douce sur les 50 premiers centimètres du bord pour récupérer un maximum de fleur de sel car autrement il n’y a pas une épaisseur d’eau suffisante pour la récolte. Dans les cristallisoirs, le sel est récolté sous forme de relativement gros cristaux précipitant au fond de la mince couche d'eau saturée. Le saunier peut aussi cueillir de la fleur de sel constituée de cristaux plus petits restant à fleur d'eau si les conditions sont favorables présence de vent. La production elle-même n'a lieu que de mi-juin à mi-septembre dans l'hémisphère nord ; le reste de l'année est consacré à l'entretien de la saline ou à sa préservation des intempéries par submersion par la mer. En Méditerranée, le soleil accélère l'évaporation ; ainsi la saison de production est plus longue et surtout la sécheresse de l'été donne la possibilité d'effectuer une récolte de sel sec, naturellement blanc, alors qu'en Bretagne, la récolte se fait de juin à septembre, donnant un sel gris et humide. En effet, sur la façade Atlantique, et notamment sur la presqu’île de Guérande et les îles de Ré et Noirmoutier, la récolte du sel s’effectue à de juin à septembre, lorsque les conditions météorologiques sont réunies. Depuis des millénaires, la cueillette du sel est réalisée à la main, de façon artisanale par les paludiers, à l’aide d’outils comme la lousse pour la Fleur de sel et le las pour le gros sel. La Fleur de sel est quant à elle récoltée à la surface de l’eau. Ses cristaux forment une pellicule fine et fragile qui flotte à la surface des oeillets, et que les paludiers peuvent alors cueillir délicatement pour préserver toutes ses qualités. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Récolte du sel dans le Salar de Uyuni, en Bolivie. Marais salants de Guérande. Salineras de Maras, Maras, Pérou. Couleur La couleur des marais salants varie selon la salinité et dépend des micro-organismes présents dans l'eau. Elle peut aller du vert pâle au rouge intense. Les marais dont la salinité est plutôt basse auront une couleur verte du fait de la prédominance d'algues de cette couleur. Quand la salinité augmente, l'algue Dunaliella salina produit une teinte s'étalant du rose au rouge. De petites crevettes, Artemia salina, évoluant dans des eaux de salinité moyenne donnent une teinte orangée aux marais[3]. Des bactéries comme Stichococcus contribuent également aux teintes. Conditions de production Toutes les salines ne sont pas littorales, telles les Salines de Bilma, au Niger, ici en décembre 1985. Un cristallisoir mesure de 20 à 100 m2. La surface des cristallisoirs représente une faible fraction de la surface totale de la saline. De nombreux paramètres influent sur la production annuelle d'un œillet. Elle est de l'ordre d'une tonne de sel. Le savoir-faire du saunier repose avant tout sur l'exploitation optimale des conditions naturelles, surtout météorologiques. L'évaporation est accélérée par les facteurs suivants par ordre d'importance 1 le vent, 2 une épaisseur d’eau aussi faible que possible, 3 le soleil et 4 la mise en mouvement de l'eau. En dehors de la période de production, le saunier a également une importante responsabilité dans l'entretien individuel et collectif de la saline. Ces divers investissements justifient souvent la recherche d'une reconnaissance quelconque de la qualité spécifique du sel produit. Utilisation Le sel marin peut être utilisé pour l'alimentation, l'agroalimentaire agent conservateur, certains usages industriels ou de loisirs. Il est aussi mais plus rarement et sous forme de déchets sédiments de salines utilisé comme agent fondant comme sel de déneigement et pour le déglaçage des routes on lui préfère le sel de carrière moins coûteux. Principales zones de marais salants Caraïbes néerlandaises Exploitation industrielle de salines à Bonaire Exploitation industrielle de salines à Bonaire, terminal de chargement marin Les Salines de Bonaire Espagne Les Salines de la Trinidad delta de l'Èbre Italie Réserve naturelle des marais salants de Trapani et Paceco Riserva naturale Salina di Margherita di Savoia Riserva naturale Salina di Cervia États-Unis Les Salines de San Francisco[4] France Côte atlantique Ils se caractérisent par une exploitation artisanale non mécanisée avec de faibles volumes de production. Île de Ré[5] 400 hectares. Marais salants de la presqu'île guérandaise, constitués de deux bassins salicoles Ceux de Guérande comprenant les communes de Guérande, Batz-sur-Mer, Le Croisic, La Turballe 2000 hectares ; Ceux du Mès englobant les communes de Mesquer, Saint-Molf et Assérac 140 hectares. Marais breton pays de Retz englobant les communes de Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz, Bouin, Beauvoir-sur-Mer, Saint-Urbain et Saint-Gervais Île de Noirmoutier Marais d'Olonne[6] englobant les communes des Sables d'Olonne et de L'Île-d'Olonne Île d'Oléron[7] Marais salants du Morbihan constitués de Marais de Lasne Saint-Armel Golfe du Morbihan 10 hectares. Marais de Truscat Sarzeau Golfe du Morbihan Marais de Kervilen La Trinité-sur-Mer Bassin salicole de Carnac À titre d'exemple, les marais salants de Guérande, en Loire-Atlantique, produisent en moyenne chaque année près de 10 000 tonnes d'un sel naturellement riche en chlorure de magnésium et oligo-éléments. Les marais salants de Guérande sont exploités depuis l'antiquité[8] pour la production de fleur de sel, de gros sel et de sel fin. La production de sel est réalisée dans des exploitations artisanales à taille humaine où les paludiers utilisent un savoir-faire ancestral[9] et des outils comme la lousse ou le las pour récolter le sel à la main. Cette technique de récolte est réalisée sans l'utilisation de machines[10], ce qui permet de conserver l'authenticité et l'intégrité du sel naturel. Côte méditerranéenne Production souvent fortement mécanisée, avec des volumes très importants. La Compagnie des Salins du midi produit 4 millions de tonnes par an. Le groupe est également le seul producteur européen à mettre en œuvre les 3 technologies de production solaire, thermique et minière. Salin-de-Giraud en bordure de la Camargue production d'un million de tonnes de sel par an. Salins d'Aigues-Mortes Marques La Baleine » et Le Saunier de Camargue ». "Camelles" Colline de sel aux Salins du Midi à Salin-de-Giraud Arles. D'autres salins historiques ne produisent plus qu'en quantité limité. Les Salins-d'Hyères Hyères inutilisés depuis 1995. Les Salins de l'Île Saint Martin dans l'Étang de Bages-Sigean Marais salants de Porto-Vecchio Maroc Marais salants d'Oualidia Mexique Guerrero Negro, Basse-Californie du Sud Zapotitlán Salinas, Puebla Sénégal Commune de Ngathie Naode/Kaolack Parasel, Farabougoun, Ndoffane Massercine, Daga Diakhaté, Keur Toro, un chapelet de villages situés aux environs de Kaolack et qu'on dépasse en allant vers Kaffrine et Tambacounda. Ils constituent en outre ce qu'il est convenu d'appeler la route du sel. Le sel, omniprésent et stocké tout au long de la route, se devine par ailleurs sur le littoral à droite, à travers les incursions salines du Saloum bras de mer sur le continent. A un point presque anonyme de ce cercle vertueux de production de ce que certains auteurs ont appelé l'aumône de Dieu, se dresse Ngathie Naoudé, l'un des plus grands villages centres traditionnels de collecte du Sel. Ngathie Naoudé entretient encore l'âme d'une pratique héritée de la tradition et qui, ailleurs, se motorise et se mécanise de plus en plus. Comme à la société nouvelle des salins du Saloum. Tout le contraire de Ngathie Naoudé où tout est encore artisanal. A la faveur de la marée haute, une ouverture canalisée est faite du bras de mer vers un point spécifique du continent aménagé à cet effet qui ainsi se remplit des déversements d'eau saline. Des personnes, choisies par la communauté, sont préposées pour la surveillance de l'étang salée dont le contenu liquide s'évapore à longueur des jours de veille. Après dessèchement de l'étang artificiel au bout de 15 à 20 jours, les gardiens s'en vont au village porter la bonne nouvelle. Les anciens se réunissent alors afin de fixer, pour toute la communauté, le jour de la récole, la plupart du temps un lundi ou un jeudi, précise Moussa Faye, le chef de village de Ngathie Naoudé. Ceci conformément à l'esprit de la tradition qui veut qu'il y ait des jours prisés par les esprits qui favorisent les grandes entreprises. La population est alors invitée à une récolte individuelle dont le produit continue à être répartie en trois tas, comme du temps des anciens. Un lot revenant à la communauté rurale qui y tire l'essentiel de ses revenus, évalués, selon la fluctuation du prix du sel, entre 2 et 4 millions de francs CFA par saison, souligne M. Faye. Absolument rien n'a évolué de ce point. Jusqu'aux offrandes que l'on fait à l'endroit des esprits, en particulier quand la saison semble donner des signes de morosité. La seule touche moderne introduite dans la pratique est venue de l'UNICEF qui encadre les populations de Ngathie Naoudé dans l'iodation du sel récolté ici. Le reste relève tout entier de la tradition, d'une certaine culture perpétuée et acquise des ancêtres. De la stratégie d'emprisonnement du salin à la récolte, phase la plus exaltante de ce travail. Tout est manuel. Et puis, il y a ce corps à corps intime, presque amoureux, avec la récolte. Une dimension qui est abolie au niveau de la société nouvelle des salins du Saloum, mécanique et tout motorisée. La société s'est en outre dotée des formes de gestions les plus actuelles, participation au capital, conseil d'administration, etc. Tout ce qui rend anonyme, et à outrance, le fruit du travail, l'effort du travailleur. Pour saisir cette dimension manuelle, humanisante de la récolte du sel telle qu'elle se fait à Ngathie Naoudé, il faut se laisser conter en images la descente des femmes dans l'étang salé, le travail de cueillette avec les mains, la remontée en terre pleine, le travail de lavage du sel à l'eau claire. Tous les petits soins apportés cette activité et qui rendent compte de la dimension presque culturelle et patrimoniale de la récolte traditionnelle du sel à Ngathie Naoudé et dans tous les villages environnants. Un bienfait du Saloum ? Toujours est-il que par la grâce de cette activité, ces localités peuvent revendiquer un progrès dans l'intégration ouest-africaine et le commerce intrafricain. Les chasseurs et autres courtiers de cette denrée précieuse, présents ici, viennent en effet du Mali, de la Côte d'Ivoire et d'ailleurs. De plus, Ngathie Naoudé qui reste une localité essentiellement paysanne a comme inversé le spectre de l'exode rural et de la mystique urbaine. Ici, explique Moussa Faye, les jeunes ne vont presque plus en ville pendant la saison sèche. Ils s'investissent plutôt dans cette activité même si, ajoute-t-il, ils préfèrent la mise en sac et le transport à la récolte, qui échoit essentiellement à la gent féminine. Pour dire que quand la révolution saline est à l'œuvre, cette mystique urbaine née du mirage de l'urbanité et de l'exode rural s'éteint de plus en plus. Alors même que Ngathie Naoudé s'africanise au même rythme. L'exploitation du sel constitue la principale activité des populations pendant la période allant de janvier à mai. Le conseil rural tire l'essentiel de ses recettes à partir de cette ressource naturelle près de 4 millions par an. Aussi, de cette exploitation du sel, les populations de cette communauté rurale parviennent à disposer de revenus permettant de faire face à leurs besoins quotidiens. Cependant, dans cette localité du département de Kaolacks, on note une insuffisance notoire des infrastructures hydrauliques, routes, électricité, téléphone De plus, l'inexistence d'une ambulance constitue une des préoccupations de ses populations. Pour quelqu'un qui effectue ce voyage pour la première fois à partir de Fatick,, il faut aller jusqu'à Kaolack, puis emprunter la route nationale n° 1. Tout juste après Kahone, une commune rattachée maintenant au département de Kaolack, des centaines de sacs de sels proposés à la vente sont disposés tout le long de la route. Ce qui laisse penser que l'exploitation du sel dans cette zone constitue une des principales activités des populations dans cette zone. Et c'est le même constat jusqu'à Ngathie Naoudé. Dans cette communauté rurale, la ressource naturelle qu'est le sel constitue un atout de taille. Chaque année, plus précisément de janvier à mai, la récolte du sel devient pratiquement l'unique activité des habitants de ce terroir. Et c'est le conseil rural qui organise l'exploitation de la ressource. Dès le début du mois de janvier, le conseil rural recrute des gens qu'on appelle là-bas "Sakh-Sakh". Ce sont eux qui veillent au niveau des salins. Et lorsque le sel arrive à maturité, il choisit le jour du démarrage des activités mais en informant la veille les populations de la communauté rurale. Ainsi, c'est le grand rush vers les salins. Selon un conseiller rural et président de la commission "Environnement et hydrauliques", près de 800 personnes s'investissent dans cette activité hommes et femmes bien organisée par le conseil rural. Si une personne parvient à extraire le sel, elle le divise en trois parties dont l'une revient à la communauté rurale. Pour la commercialisation, notre interlocuteur soutient que des "dioulas" venant du pays, du Mali, de la Gambie et même de la Guinée-Bissau viennent acheter le produit. Le sac de 100 kg est vendu au maximum à 750 francs. Après la commercialisation, le conseil rural désintéresse les veilleurs, les contrôleurs et ceux de la commission de vente en leur octroyant le 1/3 de ses recettes tirées de cette ressource. Ainsi, le conseil communal affirme que chaque année, le conseil rural fait entrer dans ses caisses près de 4 millions de francs avec l'exploitation du sel et que des centaines de familles parviennent à disposer de revenus leur permettant de vivre pour le reste de l'année. Le lac Rose Histoire Les premiers marais salants semblent avoir été inventés par les Romains sur le pourtour de la Méditerranée ainsi qu'en Europe de l'Ouest, à cette époque dans le nord de la France et en Belgique, ou plus au sud en Vendée Brétignolles-sur-Mer, en Loire-Atlantique Piriac-sur-Mer ou encore dans la zone de l'actuel marais poitevin, la production le sel était ignigène », c'est-à-dire issue de l'évaporation de saumures dans des fours alimentés par du bois. Les saumures étant elles-mêmes issues de grandes quantités d'eau de mer. Elles étaient chauffées et cristallisées dans de fins creusets d'argile dont le gabarit a évolué dans le temps et d'une région à l'autre. Il faut attendre le Moyen Âge pour que l'Atlantique voit apparaître les premiers aménagements des marais salants en eaux et en bassins. Mais bien plus tôt les Étrusques, les Phéniciens, les Grecs construisaient des marais salants. Les routes du sel sont évoquées dès l'Antiquité. Hérodote et Strabon, géographes, évoquent ce commerce du sel dans de nombreux textes. Le sel circulait non seulement dans le bassin méditerranéen, mais également dans le Moyen-Orient sur les routes qui joignent le golfe Persique à la Méditerranée orientale se croisant à Tadmor, l'antique Palmyre, dont les salines étaient considérables. On voit les rivages de la mer Noire devenir l'ouverture des chemins du sel à l'Europe orientale et ainsi fournir à Byzance une monnaie d'échange avec les Slaves. Le sel transitait par Rome venant des salines d'Ostre par le sud, et il partait vers le nord par la via salaria» la route du sel pour aller jusqu'aux confins septentrionaux de l'empire. En Provence on a commencé à exploiter le sel durant l'Antiquité à l'époque des Grecs, les Phocéens en faisaient le commerce. Puis à partir du VIe siècle, le Languedoc marais de Peccais, la Provence et la Sardaigne deviennent des producteurs de sel. Des salins, développés dans ces régions à partir de cette époque, sont toujours en activité. La gabelle était une taxe sur le sel en France au Moyen Âge et à l'époque moderne. Les contrebandiers s'opposant à cette taxe, dont l'un des plus connus est Louis Mandrin, étaient appelés des faux-sauniers, en oppositions aux sauniers producteurs de sel. Aspects sanitaires et environnementaux La vie biologique de la saline est contrainte par la forte teneur en sel qui ne permet la vie que de certains microbes et de quelques crustacés artemia. Cette vie microbienne, et l'effet du rayonnement UV solaire contribuent à assainir l'eau d'une grande partie de sa pollution organique si les contaminants sont biodégradables. Lors de l'évaporation de l'eau, certains polluants sont fortement concentrés dans le sédiment de la saline et peuvent être retrouvés dans le sel récolté à sa surface[12]. Le plomb est l'un des contaminants les plus fréquents des salines[12], et problématique car source de saturnisme. Le sel marin ainsi récolté en contient toujours un peu, mais habituellement moins de 2 mg/kg seuil à ne pas dépasser[13]. Des contaminations externes » peuvent survenir à partir de l'eau introduite dans la saline et/ou de retombées à partir de l'environnement, et notamment par du plomb de chasse et/ou de ball-trap. Ainsi en 2018 à la suite d'analyses faites par la DGCCRF[14] sur du sel de Guérande vendu par Lidl, le journal Sud-Ouest relaye[15] l'information qu'une partie du sel de Guérande mis sur le marché d'avril 2017 à janvier 2018 sous forme de sachets, de bocaux de fleur de sel et de gros sel contenait environ 11 mg de plomb par kg soit plus de 5 fois le seuil maximal fixé à 2 mg/kg. Un seul bassin est touché par ce phénomène et la cause de la contamination est un apport de grenaille de plomb autrefois reçue d'un ball-trap proche, comme l’avait déjà fait constater par huissier l’ancien propriétaire du lieu 16 ans plus tôt, en 2002[15]. Depuis la société de chasse de La Turballe a éloigné son ball-trap annuel de 300 mètres, mais la contamination persiste et si le plomb est interdit depuis 2005 pour les tirs portés vers les zones humides, il reste autorisé et même parfois imposé[16] pour le ball-trap. Le sel est connu pour fortement augmenter la corrosion du plomb-métal et de la plupart des métaux et pour augmenter la lixiviation de ces métaux dans le sol ou le sédiment plus encore si le milieu est acide[17]. On sait depuis plus d'un siècle que, comme l'eau acide, l'eau salée interagit avec certains composés du plomb en les solubilisant[18]. Il a même été proposé dans le passé d'utiliser de l'eau salée pour décontaminer en les lavant des sols pollués par du plomb[19], dont des buttes de tir » contaminées par le plomb de munitions[20]. Le sel augmente la mobilité et la phytotoxicité du plomb et peut aggraver la pollution d'eaux de drainage issues d'un sol contenant du plomb[21]. Dans les salines le plomb peut contaminer le sel mais aussi les petits crustacés type Artemia qui s'y développent[22]. Notes et références ↑ En espagnol, il s'agit des salinas. L'ancien français saline s'applique dès l'époque moderne et encore aujourd'hui à des exploitations de sel terrestres. ↑ Selon l'auteur d'un livre ancien ré-édité en 2015, saunier était en France plutôt employé au sud de la Loire, tandis que paludier était employé au nord. Voir en Eugène Lefebvre et Ligaran, Le sel Essai sur la chimie, Ligaran, 22 avril 2015, 85 p. ISBN 978-2-335-05465-1, lire en ligne. ↑ ↑ en Salt Ponds of San Francisco », sur Atlas Obscura consulté le 19 mai 2016. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. II -Île de Ré », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 17-19 lire en ligne. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. III -Saintonge », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 19-32 lire en ligne. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. IV -Île d'Oléron », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 32-33 lire en ligne. ↑ Marais salants de Guérande. ↑ [1] ↑ [2] ↑ a et b Jeanneau S 1997 Dynamique des sels nutritifs, des métaux en traces et des bactéries hétérotrophes dans le système salicole de Guérande Loire atlantique Doctoral dissertation, Nantes résumé. ↑ Boury, M. 1938 Le plomb dans le milieu marin. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes, 112, 157-165. ↑ Ministère de l'économie et des finances 2018Avis de rappel de sel de guérande. ↑ a et b Du plomb découvert dans du sel de Guérande, Journal Sud-Ouest, 2018/03/05. ↑ ex La page de présentation du ball-trap du BTC LES GARDES CELTIQUES précise qu'une condition pour y participer est d'avoir son fusil personnel et ses cartouches chargées à 28 grammes de plomb maximum n°9 à 7. Les cartouches " à billes d'acier sont interdites", consulté 2018-03-07. ↑ résumé INRS. ↑ Mauri L 1907 Recherches sur la décomposition de l'oxalate de plomb par des solutions salines. L. Reggiani. ↑ Djedidi, Z., Narasiah, M. S. K., Cheikh, M. R. B., Blais, M. J. F., Mercier, M. G., & Drogui, M. P. 2004. Enlèvement du plomb de sol contaminé par lixiviation chimique. ↑ Guemiza K 2013 Décontamination à l'échelle pilote des particules fines de sols de buttes de tir à l'arme légère polluées en cuivre, plomb, antimoine et zinc par lixiviation acide et saline Doctoral dissertation, Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique. ↑ El-Azab 2005. Mobilité, biodisponibilité et phytotoxicité du plomb et du zinc en conditions salines cas du ray-grass dans une terre argilo-limoneuse et application aux risques de réutilisation des eaux de drainage pour l'irrigation dans le delta du Nil Doctoral dissertation, Nancy 1. ↑ Aloui, N., Amorri, M., & Choub, L. 2010. Étude d’impact des métaux traces Hg, Cd, Pb, Cu et Zn dans les cystes et la biomasse" d’Artemia" exploités dans la saline de Sfax. Voir aussi Bibliographie Gildas Buron, Hommes du sel - Bretagne des marais salants, Skol Vreizh, Morlaix. ISBN 2-911447-42-5. Gildas Buron, Bretagne des marais salants - Deux mille ans d'histoire, Skol Vreizh, Morlaix. ISBN 2-911447-58-1. Jean-Claude Hocquet, Hommes et paysages du sel, une aventure millénaire, Actes Sud 2001 Georges Drano, Nicole Drano et les élèves de l’école publique d’Assérac, Les Marais-salants bretons, in Chantier Bibliothèque de travail 944 de l'ICEM, décembre 1983 texte en pdf par Marjolaine Billebault, décembre 2012 Articles connexes Chlorure de sodium Sel alimentaire Fleur de sel Marais Marais maritime Mine de sel Saunerie Sel de déneigement Liens externes Éco-musée du marais salant Forum des Marais Atlantiques Pôle relais en faveur des zones humides littorales Manche Atlantique et Mer du Nord Musée de Batz-sur-Mer Schéma, histoire et photos de marais salants du Pays de Retz Site sur le sel et les sauniers de l'Île de Noirmoutier Du sel et des hommes
Pascal met dans son oeil qui est au photographe ce que le stylo est à l'écrivain, autant de minutie que s'il avait entre ses mains l'avenir du monde. Car sa photographie est là pour témoigner. Pour expliquer d'en haut ce que l'on ignore parfois en bas. Etoffe je dois à ce mot cette collaboration. Lors de notre première visite, ce fut ma réflexion à celui qui est aussi un photographe de théâtre et de costumes réputé " On dirait des étoffes. " Ce sont ces six lettres qui sont véritablement à l'origine de ce livre. Qu'écrire sur des marais salants qui ne soit pas déjà écrit ? Qu'écrire sur des paysages qui relèvent plus de l'oeil de Monnet que de Doisneau ? Qu'écrire sur des couleurs ? La consigne fut lancée " Tu as carte blanche ! " Originaire de Nevers, a suivi les cours des Beaux Arts et durant près de dix ans a été peintre, puis créait des événements autour de la peinture, participe à la création de musées d'Art brut à Lapalisse 03 puis à Hauterives 26. En 2001, Pascal François découvre la photographie comme art de transmission de la beauté instantanée et devient professionnel en 2003. Depuis, il est devenu le photographe du Centre national du costume de scène et de la scénographie, la Compagnie Philippe Gentil, collabore avec la coopérative des marais salants de Guérande, etc. Livres parus Rudolf Noureev photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du Mécène ; Opéras russes, à l'aube des ballets russes photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du Mécène ; Vestiaire de divas, photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du Mécène ; Les Insolites, photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du Mécène ; L'art du costume à la Comédie française photographies Pascal-François/CNCS, édit. Bleu autour. Costumer le pouvoir photographies costumes, P. François / CNCS, édit. Fage ; En Piste ! photographies costumes, P. François / CNCS, édit. Fage ; Paysages intérieurs, photographies de Philippe Genty, édit. Actes Sud. Antoine Gavory, originaire de la Nièvre, est auteur de pièces de théâtre, de romans, parolier, producteur et animateur de radio, Journaliste éditorialiste, chroniqueur littéraire... Livres parus 2001 De l'art dans la littérature essai, Agip ; Tristan Corbière. Le spectre de l'an ankou, Livret d'exposition, Ass. Flagrant d'élie ; 2002 Destination vie contre les cancers Documentaire de témoignages, édit. Soubie ; 2004 Françoise Sagan. Un coup de vent à travers la vie Livret d'exposition, Ass. Flagrant d'élie ; 2007 Marguerite Yourcenar. Itinéraire d'un écrivain solitaire biographie, édit. Flagrant d'élie ; Barricades, roman, édit. Pietra Liuzzo ; 2008 Sacha Guitry. Le célèbre impopulaire biographie, édit. Flagrant d'élie ; 2011 La théorie de l'adolescence, roman, édit. Flagrant d'élie ; 2013 Hussard Noir à la campagne, roman, édit. de l'Escargot savant.
dans les marais salants le sel récolté est stocké